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Le gouvernement fédéral et Conservation de la nature Canada ont investi chacun 15 M$, pour la somme totale de 30 M$, pour protéger 30 000 hectares de terres situées près des lieux gérés par Parcs Canada au pays.
Le gouvernement fédéral et Conservation de la nature Canada (CNC) ont investi chacun 15 millions de dollars, pour la somme totale de 30 millions de dollars, pour protéger 30 000 hectares de terres situées près des lieux gérés par Parcs Canada au pays.
C'est ce qu'ont annoncé le ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada, Steven Guilbeault, avec la présidente et cheffe de la direction de CNC Catherine Grenier, qui veulent renforcer la conservation des aires protégées autour des parcs nationaux.
«Parcs Canada et Conservation de la nature Canada appuient des mesures concrètes qui favorisent la résilience dans les aires protégées et conservées et nous rapprochent de l’atteinte de notre objectif de conserver 30% des terres et des eaux intérieures d’ici 2030», a mentionné le ministre Guilbeault.
Les zones ciblées par cet accord de deux ans sont près des parcs suivants: le parc national et lieu historique national Kejimkujik (N.-É.), le parc national Kouchibouguac (N.-B.), le parc national de la Mauricie (Qc), le parc national de la Péninsule-Bruce (Ont.), le parc national des Mille-Îles (Ont.), le parc national de la Pointe-Pelée (Ont.), le parc national des Prairies (Sask.), le parc national des Lacs-Waterton (Alb.), le parc national Kootenay (C.-B.) et le parc national des Îles-Gulf (C.-B).
«La nature n’a pas de limites; nous ne devrions pas en avoir non plus. [...] CNC ralliera son vaste réseau de partenaires à l’échelle du pays autour de son approche fondée sur des données probantes afin d’offrir des solutions de conservation efficaces dans certains des lieux naturels les plus emblématiques du Canada», a dit Mme Grenier.
En travaillant avec ses partenaires, CNC déploiera des outils et des programmes afin de prioriser les endroits où les besoins de conservation sont les plus urgents. Le projet permettra ainsi l’utilisation d'outils et d’approches variés de conservation des terres, dont des accords de conservation et des terres en fief simple, des servitudes de conservation, d’autres mesures de conservation efficaces par zone (AMCEZ), des aires protégées et de conservation autochtones (APCA) ou des renonciations à la tenure.
«Les initiatives de collaboration [...] sont essentielles pour faire face à des problèmes urgents tels que le changement climatique et la perte de biodiversité. En nous rassemblant et en mettant en commun nos ressources, nos connaissances et notre passion, nous pouvons garantir aux générations futures une planète durable et florissante», a souligné la députée d'Ottawa West-Nepean et secrétaire parlementaire de la ministre du Développement international, Anita Vandenbeld.
Dans le cadre du Programme national des corridors écologiques, ceci a pour but d'atteindre l'objectif de protéger la biodiversité et de conserver 30% des terres et des eaux intérieures ainsi que 30% des aires marines et côtières au pays d’ici 2030.
Rappelons que CNC protège actuellement plus de 60 000 hectares de nature dans un rayon de 25 kilomètres autour des parcs nationaux.