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«Ce sont des produits qui ne sont pas très chers, mais qui sont appréciés des familles et des enfants dans le besoin».
Après les dépanneurs Couche-Tard, il a été révélé que les magasins Dollarama jettent des tonnes de produits neufs à la poubelle.
C’est ce que rapporte une enquête des Coops de l’information.
Voyez le reportage de Dominique Côté sur ce sujet dans la vidéo.
Parmi ces produits, on retrouve notamment de la nourriture, des jouets, des vêtements et des objets électroniques.
«Dans une seule succursale, un soir en janvier, j’ai trouvé 200 calendriers de l’avent», rapporte la journaliste d’enquête Marie-Christine Bouchard.
Dollarama a rejeté toute demande d’entrevue sur ce sujet, et refuse d’expliquer pourquoi des objets non périssables se retrouvent à la poubelle. L’entreprise s’est contentée d’une réponse écrite dans laquelle elle dit gaspiller seulement lorsque c’était nécessaire de le faire, et ce, en petite quantité.
L’entreprise a tout de même admis jeter certains produits, notamment en raison de la fin des saisons.
«Ce sont des produits qui ne sont pas très chers, mais qui sont appréciés des familles et des enfants dans le besoin», soutient Mme Bouchard.
L’objectif de l’enquête était à la fois de sensibiliser la population à notre mode de consommation. Mais le comportement d’une grande entreprise comme Dollarama est également une nouvelle arme à utiliser pour faire pression sur le gouvernement afin de demander une nouvelle loi.
«Présentement, il n’y a aucune loi qui empêche les compagnies à gaspiller de la sorte», a lancé la journaliste pour Le Quotidien, Patricia Rainville.
Voyez notre entrevue avec la journaliste Patricia Rainville qui a participé à l'enquête:
Le Parti québécois et Québec solidaire avaient déjà proposé une telle loi, en 2023.
«Évidemment, aux partis de l’opposition, ça leur donne un peu plus de munitions pour dire que c’est le temps au gouvernement d’agir», ajoute Mme Rainville.
D’ailleurs, plusieurs pays européens, comme la France, ont adopté de telles lois et forcent notamment aux entreprises de donner aux organismes communautaires les produits qu’ils auraient autrement jetés.