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International

Des rires et des larmes: les réactions de l'annulation du jugement Roe contre Wade

Décision majeure aux États-Unis: la Cour suprême a invalidé vendredi la décision «Roe contre Wade» qui garantissait les protections constitutionnelles de l’avortement.

/ Noovo Info

Décision majeure aux États-Unis: la Cour suprême a invalidé vendredi la décision «Roe contre Wade» qui garantissait les protections constitutionnelles de l’avortement. 

La nouvelle a créé une onde de choc chez nos voisins au sud de la frontière, mais également ici. 

Voici les principales réactions:

«La santé et la vie des femmes de ce pays sont maintenant en danger», a affirmé le président américain Joe Biden quelques heures après la décision historique.

«Aujourd’hui, la Cour suprême a renversé un précédent vieux de 50 ans, mais elle a aussi relégué la décision la plus intensément personnelle que quelqu’un puisse prendre aux caprices des politiciens et des idéologues - attaquant les libertés essentielles de millions d’Américains», a affirmé l'ex-président Barack Obama. 

«La plupart des Américains pensent que la décision d’avoir un enfant est l’une des décisions les plus sacrées qui soient, et que ces décisions doivent rester entre les patients et leurs médecins. La décision d’aujourd’hui de la Cour suprême vivra dans l’infamie comme un pas en arrière pour les droits des femmes», a partagé Hilary Clinton. 

De son côté, l'ex-vice-président Mike Pence s'est réjoui de l'annonce et affirme que «la vie a gagné.» 

Ils étaient par ailleurs plusieurs à fêter la décision en face de la Cour suprême.


Crédit photo | Steve Helber - The Associated Press

Plus près de nous, la ministre déléguée à l’Éducation, responsable du loisir et du sport et de la Condition féminine, Isabelle Charest, a réaffirmé que le droit à l'avortement «ne sera jamais remis en question» au Québec.

La cheffe libérale, Dominique Anglade, a déclaré que la décision était un «recul sans nom et un jour sombre pour les femmes et leurs droits et libertés.»

Le premier ministre du Québec François Legault a déploré un «triste recul pour les droits et libertés des femmes».

La porte-parole de Québec Solidaire, Manon Massé, s'est dit «en colère» et dénonce ce recul drastique. 

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a qualifié la nouvelle de «triste» et d'un«inquiétant recul pour les droits fondamentaux des femmes». «Un rappel de la fragilité des acquis, que nous devons toujours chercher à protéger.», a-t-il écrit sur Twitter.

Du côté du fédéral, «aucun gouvernement, aucun politicien, ni aucun homme ne devraient dicter à une femme ce qu’elle peut faire ou ne pas faire avec son corps», a soutenu le premier ministre Trudeau.

La ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly a déclaré que c'était un «jour sombre pour les femmes du monde entier».

Le chef du Nouveau Parti démocratique, Jagmeet Singh, a aussi critiqué une «décision dévastatrice (qui) va coûter la vie à bien des femmes».

Il a profité d'une déclaration écrite pour réitérer sa demande envers le gouvernement Trudeau d'en faire plus pour assurer un meilleur accès à l'avortement, un peu partout au Canada.

La cheffe intérimaire du Parti conservateur du Canada, Candice Bergen, croit pour sa part que les libéraux de Justin Trudeau «importent des questions des États-Unis dans le but de diviser les Canadiens».

«J'ai été claire sur le fait que notre position reste ce qu'elle est depuis le gouvernement Harper, a-t-elle soutenu dans une déclaration écrite. L'accès à l'avortement n'a pas été restreint sous le premier ministre Stephen Harper, et le Parti conservateur ne présentera pas de projet de loi ni ne rouvrira le débat sur l'avortement.»

L'aspirant chef du Parti conservateur du Canada et ex-premier ministre du Québec Jean Charest a lui aussi dénoncé la décision. 

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, s'est dite «outrée» par la décision «inacceptable».