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«En Colombie, nous arrêterons le coup d’État.»
Des milliers de Colombiens sont descendus dans les rues samedi pour protester contre la politique du président Gustavo Petro, qui a accusé les manifestants de chercher à déstabiliser le gouvernement.
Des manifestants dans des villes incluant Bogotá, Medellín et Cali ont dénoncé une série de propositions de réformes dans les domaines de la santé, du travail et des retraites et ont accusé l’administration de M. Petro de corruption.
La foule, qui comprenait des officiers militaires à la retraite et des députés de l’opposition, a brandi des drapeaux colombiens, certains manifestants tenant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire «Non aux réformes de Petro» et «Non aux réformes du travail».
«Je ne m’attendais pas à devoir descendre dans la rue pour protester, pour faire entendre ma voix contre cette corruption», a affirmé Luis Carlos Hernández, alors qu’il marchait dans les rues de Bogotá, qualifiant les partisans de M. Petro de «bandits de la guérilla».
M. Petro, un ancien guérillero de gauche, qui a nié les accusations, a déclaré que seulement 20 000 personnes environ avaient participé aux manifestations de samedi, les accusant de tenter de renverser le gouvernement et de se moquer des électeurs.
«En Colombie, nous arrêterons le coup d’État», a-t-il écrit sur le réseau social X.
La manifestation de samedi est le dernier acte de rébellion contre le programme de réforme du président Petro. Les manifestations ont commencé après son entrée en fonction en 2022, mais elles ont récemment pris de l’ampleur.