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«N'êtes-vous pas inquiète du risque d'une guerre nucléaire?!», a lancé une femme à la ministre.
Deux opposants au soutien du Canada à l'Ukraine ont interrompu la vice-première ministre Chrystia Freeland lors d'une conférence de presse à Montréal mardi soir.
La ministre Freeland effectuait une allocution concernant le début des activités du bureau du Conseil des normes internationales d'information sur la durabilité, aussi appelé ISSB, lorsqu'un homme et une femme lui ont coupé la parole en criant.
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«N'êtes-vous pas inquiète du risque d'une guerre nucléaire!», a lancé la femme qui s'était discrètement introduite parmi les invités de l'événement qui se déroulait à la Maison du développement durable.
«Pourquoi l'OTAN envoie toujours plus d'armes!» a notamment crié l'homme.
Les deux manifestants ont interrompu l'allocution de la ministre et crié pendant plus d'une minute avant d'être escortés à l'extérieur par la sécurité.
Chrystia Freeland a ensuite expliqué que «le Canada va appuyer l'Ukraine le temps nécessaire» et que «Vladimir Poutine a commencé cette guerre illégale, barbare et coloniale».
Elle a ajouté que «l'appui à l'Ukraine est un appui à l'ordre international, les droits de la personne et la démocratie».
La vice-première ministre a plus tard répondu à la question d'un journaliste concernant un récent reportage du journal The New York Times qui révélait que des membres des forces spéciales canadiennes participaient à des opérations en Ukraine.
Plusieurs pays de l'OTAN seraient impliqués dans ces opérations d'appui aux forces ukrainiennes menées par l'alliance militaire.
Alors que le gouvernement canadien a refusé de confirmer ou d'infirmer l'information, Chrystia Freeland a répondu qu'elle ne commenterait «pas les détails de ce que font nos militaires parce que la sécurité de nos militaires est notre priorité».
Du même souffle, elle a réitéré que «le Canada appuie fortement l'Ukraine».