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Le premier ministre François Legault ne semble pas ébranlé malgré un sondage « SOM-Le Soleil » qui affirme que près de la moitié des Québécois ont vu leur appréciation à l’égard du gouvernement baisser.
Le premier ministre François Legault ne semble pas ébranlé malgré un sondage « SOM-Le Soleil » qui affirme que près de la moitié des Québécois ont vu leur appréciation à l’égard du gouvernement baisser.
« Je ne suis pas là pour gagner un concours de popularité, je suis là pour travailler pour le meilleur intérêt des Québécois », a-t-il lancé en point de presse lors de la clôture de la Coalition avenir Québec à Saguenay vendredi.
Il reconnaît toutefois que de faire de la politique aujourd’hui constitue un défi. « Ce n’est pas facile de faire de la politique nulle part dans le monde avec les suites de la pandémie, les suites de l’inflation, les suites de la nouvelle société dans laquelle tout le monde vit. Donc moi, je ne prends jamais rien pour acquis », a-t-il soutenu.
« Mais je peux comprendre qu’il y a des gens qui sont inquiets et angoissés. C’est le cas à peu près partout dans le monde », a ajouté le premier ministre.
Selon le sondage, il y a plus de Québécois insatisfaits du gouvernement (53%).
Des députés et des ministres de la Coalition avenir Québec interrogés en marge de leur caucus assurent ne pas sentir l’insatisfaction sur le terrain.
Le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, n’a pas voulu s’avancer sur le sujet, arguant que les sondages étaient quelque chose qui fluctue. « On ne peut pas gouverner en se fiant aux sondages. D’ailleurs, si on le faisait, vous nous le reprocheriez », a-t-il dit.
Sans commenter directement le sondage, le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière, dit ne pas sentir d’insatisfaction sur le terrain. « Je pense qu’il ne faut jamais rien prendre pour acquis. C’est pour ça qu’à chaque jour, on doit faire ce qu’il y a de mieux pour les Québécois et c’est comme ça qu’ils nous jugent », a-t-il affirmé.
Insatisfaction des électeurs à la hausse:
— Étienne Fortin-Gauthier (@EtienneFG) September 8, 2023
"La politique ce n'est pas facile. Je regarde ce qui se passe ailleurs dans le monde. Les suites de la pandémie, de l'inflation,...je fais mon possible avec une équipe extraordinaire", répond @francoislegault #polqc @NoovoInfo pic.twitter.com/MkfM72Mxcg
Le mécontentement envers le gouvernement est encore plus important à Québec, selon le coup de sonde, en raison de l’abandon du troisième lien autoroutier entre les deux rives.
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La députée de Bellechasse, Stéphanie Lachance, dit que la question du troisième lien revient souvent dans les discussions avec ses commettants. « J’en entends parler, j’en ai entendu parler et j’en entends encore parler », a-t-elle lancé. Elle assure toutefois du même souffle qu’elle ne sent pas d’« insatisfaction généralisée ».
La ministre et députée de Chutes-de-la-Chaudière, Martine Biron, dit ne pas ressentir le mécontentement sur le terrain. « On se lève les manches et on continue », a-t-elle simplement affirmé.
La question de l’augmentation du salaire des députés, qui a fait couler beaucoup d’encre lors de la précédente session parlementaire, ne semble pas faire partie des récriminations des citoyens, selon les dires d’élus caquistes. « Moi, personnellement, on m’en a parlé plus en termes de blagues, avec beaucoup d’humour », a indiqué le député de Saint-Jérôme, Youri Chassin, ajoutant que ce n’était pas quelque chose de récurrent.
Interrogée à savoir s’il y avait un dossier dans lequel le gouvernement pouvait faire mieux, la députée de Laviolette_Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, ne s’est pas aventurée à répondre précisément. « Ça, c’est une question tellement vaste et variée. Assurément, il y a toujours matière à amélioration », a-t-elle répondu.