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Cet événement était le point d'arrivée de la Cavalcade, un parcours en bicyclette de trois jours passant par Montréal, Louiseville, Donnacona et finalement Québec.
Des manifestants se sont rassemblés devant l'Assemblée nationale lundi pour appeler les partis provinciaux à se doter d'une «politique nationale de vélo» pour favoriser la santé et la sécurité des Québécois, mais aussi pour lutter contre la crise climatique.
Cet événement était le point d'arrivée de la Cavalcade, un parcours en bicyclette de trois jours passant par Montréal, Louiseville, Donnacona et finalement Québec.
«Plus d'une cinquantaine de personnes» étaient présentes, selon l'organisme Cavalcade: 2 roues, 1 avenir, qui a organisé le tout.
«Nous sommons les partis de prendre au sérieux le besoin d'un plan structurant pour promouvoir et développer le cyclisme à la grandeur du territoire du Québec», a déclaré Julien Gagnon-Ouellette, initiateur et co-porte-parole de la Cavalcade, dans un communiqué.
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L'organisme réclame entre autres que le gouvernement installe des pistes cyclables sécuritaires lors de la réfection de toute route provinciale, «afin de connecter les villes et villages». Il souhaiterait aussi qu'on crée des incitatifs pour favoriser l'utilisation du transport actif, par exemple en subventionnant l'achat de vélos et en accordant des crédits d'impôt à ceux qui ne possèdent pas de voiture.
La Cavalcade demande plusieurs réformes pour améliorer la sécurité des cyclistes. Elle souhaiterait ainsi que Québec impose aux municipalités de se doter d'une politique «Vision Zéro» pour réduire les accidents et limite la vitesse à «30 km/h dans toutes les rues résidentielles».
D'autres mesures seraient de «rendre obligatoire un test de sensibilisation aux cyclistes et aux piétons à tous les nouveaux détenteurs de permis de conduire de véhicule motorisé» et de «modifier l'ensemble du Code de la sécurité routière pour que le transport actif soit prioritaire vis-à-vis le transport motorisé».