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Politique

Déclin du français: «La situation est critique», lance Paul St-Pierre Plamondon

Au deuxième jour du lancement de la campagne électorale, le chef du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon s'attaque aux enjeux liés au déclin de la langue française dans la province.

/ Noovo Info

Au deuxième jour du lancement de la campagne électorale, le chef du Parti québécois (PQ) Paul St-Pierre Plamondon s'attaque aux enjeux liés au déclin de la langue française dans la province. 

«La situation est critique», a-t-il lancé en conférence de presse à Montréal. «Alors que nous sommes une nation francophone!»

Pour contrer cette situation, il compte réformer la loi 101 dans les 100 premiers jours, s'il est élu, pour protéger le français au Québec. Il souhaite notamment l'appliquer dans les cégeps et imposer une immigration principalement francophone.

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«L’heure est à l’action: nous devons adopter des mesures structurantes, comme l’application de la loi 101 au cégep, l’immigration économique 100 % francophone, la création d’un bureau de promotion du contenu culturel québécois, la modification du statut bilingue des municipalités comptant moins de 33 % de résidents anglophones et, surtout, l’identification de cibles mesurables quant aux transferts linguistiques et au français langue d’usage», a expliqué le chef du PQ. 

Le Parti Québécois tient à faire passer les transferts linguistiques des allophones à 75% vers le français d’ici 10 ans, tout en inversant la courbe du déclin du français pour retourner aux niveaux de 2011, soit à 82% de Québécois ayant le français comme principale langue d’usage.

«L’avenir du français au Québec est en jeu; il y a une réelle urgence d’agir et seul le PQ est capable de renverser la tendance», a-t-il ajouté.

«Il faut voir la vérité en face: seule l’indépendance du Québec nous permettra de réellement protéger notre langue. Le Québec n’a d’autre destin dans la fédération canadienne que la décroissance de sa nation, de sa langue et de sa culture», a conclu M. Plamondon.