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Après plusieurs allégations d’enjeux liés aux conditions de vie des jeunes, une enquête est ouverte sur le Centre de réadaptation du Mont Saint-Antoine.
Après plusieurs allégations d’enjeux liés aux conditions de vie des jeunes qui le fréquentent, le Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) ouvre une enquête sur le Centre de réadaptation du Mont Saint-Antoine, dans l’est de Montréal.
La CDPDJ dit ouvrir une enquête de «sa propre initiative» afin de déterminer la validité de rapports concernant des «problèmes structurels» et pour «garantir la protection, la sécurité et le bien-être des jeunes hébergés dans ces installations».
Récemment, La Presse avait rapporté que les bâtiments du Centre de réadaptation du Mont Saint-Antoine, un milieu de vie où 150 jeunes de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), étaient en piteux état.
Certaines sections du complexe ayant besoin de travaux sont couvertes de bâches, et ce, même durant l’hiver.
De plus, l’été dernier, le Journal de Montréal rapportait que les bâtiments en question présentaient des fissures. Des dégâts importants ont d’ailleurs eu lieu à la suite de fuites d’eau, laissant derrière une odeur d'humidité persistante.
De son côté, le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal refuse de commenter l’enquête en cours. Toutefois, son porte-parole, Jean-Nicolas Aubé, a confirmé à Noovo Info que le CIUSSS souhaite «évidemment» collaborer avec le processus d’enquête.
Comme c’est le cas pour toute enquête de la CDPDJ, le déroulement de l’enquête n’est pas public. Des recommandations pourraient être émises à la fin de celle-ci.
Avec des informations d'Émilie Clavel, Noovo Info.