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Cette année, la Fondation a soutenu 107 jeunes ex-placés de la DPJ pour leur permettre de réaliser des études postsecondaires. Ce n'est qu'un de la soixantaine de programmes par l'entremise desquels l'organisme accompagne les jeunes de la DPJ âgés de 0 à 25 ans, ainsi que leurs familles. Les jeunes qui transitionnent vers la vie adulte peuvent notamment recevoir du soutien psychosocial, de l'aide financière pour payer leur logement ou, comme Dustin, pour poursuivre leurs études.
Les jeunes qui passent par le système de protection de la jeunesse sont plus à risque de souffrir de problèmes de santé mentale ou d'éprouver de la difficulté à maintenir un domicile. Au Québec, un jeune ex-placé sur 3 connaîtra au moins un épisode d'itinérance au cours de sa vie, selon une étude publiée l'an dernier par la Chaire de recherche sur l'évaluation des actions publiques à l'égard des jeunes et des populations vulnérables. «L'idée, c'est de prévenir l'ensemble de ces problématiques-là et de faciliter leur cheminement», résume Fabienne Audette, directrice générale de la Fondation.
Pour les plus jeunes, qui sont toujours pris en charge par l'État, la fondation mise sur des programmes pour offrir aux enfants la vie la plus normale possible. Elle peut notamment défrayer l'achat d'équipement sportif, l'inscription à des camps de jour ou encore placer des cadeaux sous le sapin à Noël.
Au Québec, ils sont quelque 42 000 jeunes de moins de 25 ans qui sont pris en charge par la DPJ ou l'ont été. Cette année, la Fondation prévoit investir jusqu'à 2,5 millions de dollars pour soutenir des milliers de jeunes et leurs familles, partout à travers la province.
La Fondation des jeunes de la DPJ sollicite jusqu'au 31 décembre les dons du public dans le cadre de sa campagne de financement annuelle de Noël.