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Voici ce qu'on sait.
Plus de quatre ans après la pandémie de COVID-19, deux nouveaux variants du virus sont devenus les souches dominantes au Canada.
Ces nouveaux sous-variants, connus sous les noms de KP.2 et KP.3, font partie de la famille d'Omicron, une mutation de la COVID-19. Ils se sont propagés si rapidement que, depuis le 19 mai, 49,2 % des cas de COVID-19 au Canada impliquent l'une de ces souches.
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Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Mais quel est l'impact de ces sous-variants sur le corps humain? Le Dr Isaac Bogoch, spécialiste des maladies infectieuses à l'hôpital général de Toronto, estime qu'il est trop tôt pour le dire, mais que l'impact du virus dépendra probablement de chaque personne.
«Il provoquera des symptômes prévisibles, tout comme les autres sous-variants d'Omicron», a affirmé Dr Bogoch lors d'un entretien avec le CTVNews.ca.
«Certaines personnes auront une infection plus grave, d'autres une infection plus légère, et d'autres encore n'auront aucun symptôme.»
Dr Bogoch, qui est également professeur associé à la faculté de médecine de l'Université de Toronto, explique que des facteurs tels que l'âge, l'état de santé et les pathologies sous-jacentes entrent en ligne de compte.
Il ajoute que les vaccins actuels continuent de «faire un travail remarquable pour réduire le risque de complications», de sorte que même si les rappels les plus récents ne tiennent pas compte de ces nouveaux variants, ils protègent toujours les personnes les plus vulnérables.
Toutefois, rien n'indique, au cours des premiers mois d'existence du sous-variant, que les Canadiens ou les responsables de la santé publique devraient s'inquiéter.
«La première vague d'Omicron a été terrible, à la fin de 2021 et au début de 2022. Mais les vagues d'Omicron suivantes ont eu de moins en moins d'impact sur notre système de santé et sur notre société.»
«Bien entendu, il ne s'agit pas de minimiser l'importance de la COVID. C'est une maladie terrible et certaines personnes sont très à risque», a-t-il poursuivi. «La santé publique (fédérale et provinciale) peut aider en ayant des conversations claires, ouvertes et transparentes avec le grand public, en discutant simplement de l'état actuel de la COVID-19.»
À l'instar des dernières années de COVID-19 et des saisons grippales antérieures à 2020, le nombre de cas de grippe a été relativement faible au printemps et en été, avant d'augmenter en automne et en hiver.
Dr Bogoch s'attend à ce que le Comité consultatif national de l'immunisation, le principal groupe canadien chargé de guider l'utilisation des vaccins, établisse des lignes directrices à l'automne, et à ce que les nouveaux vaccins contre la COVID-19 soient lancés à peu près en même temps que ceux contre la grippe.
Si les Canadiens ont commencé à s'habituer à la vie «normale» après des années de restrictions en raison de la pandémie, un optimisme prudent est de mise dans un monde post-COVID.
«Je pense que nous nous installons dans quelque chose d'un peu plus prévisible», a avancé Dr Bogoch. «Mais je pense que nous devons rester humbles et reconnaître que nous avons encore beaucoup à apprendre sur ce virus.»