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M. Bérubé devra aussi interpeller le gouvernement Legault sur tous les dossiers ayant trait à l'identité: la langue française, la laïcité et l'immigration, de même que ceux reliés au développement des régions.
Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, un parlementaire expérimenté qui entreprend son sixième mandat à l’Assemblée nationale, devient leader parlementaire de l’opposition péquiste, un rôle qu’il a déjà occupé de 2016 à 2018.
Anciennement chef parlementaire, M. Bérubé devra aussi interpeller le gouvernement Legault sur tous les dossiers ayant trait à l'identité: la langue française, la laïcité et l'immigration, de même que ceux reliés au développement des régions.
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Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, qui vient d’être élu dans Camille-Laurin, a rendu publique vendredi la composition de son cabinet fantôme.
Compte tenu que seulement trois députés ont été élus le 3 octobre sous la bannière péquiste, chacun devra cumuler un grand nombre de responsabilités.
Le chef, qui fera son entrée pour la première fois à l’Assemblée nationale, a conservé pour lui les questions relevant de l’économie, des finances, de l’administration publique et des relations canadiennes.
Ancien chef parlementaire péquiste, le député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, devra défendre le dossier de l’environnement et des changements climatiques, des transports, des aînés, du logement, de la famille et des relations internationales, notamment.
La prochaine session parlementaire débutera le 29 novembre, pour une courte période de deux semaines.
D’ici là, l’opposition péquiste ne chômera pas, devant mener de front deux combats: convaincre les trois autres partis représentés à l’Assemblée nationale de lui reconnaître le titre de «groupe parlementaire», avec tous les privilèges, en termes de financement et de droits de parole, et ce, même si elle ne se qualifie pas selon les règles en vigueur, et aussi, en parallèle, trouver le moyen de siéger, même si les trois élus ont refusé de prêter serment au roi Charles III, une obligation pour prendre place au Salon bleu, que le PQ cherche le moyen d’abolir.
Les négociations vont se poursuivre entre les partis au cours des prochaines semaines en vue de dénouer ces deux impasses.