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Yves-François Blanchet avait un horaire de campagne allégé en ce dimanche de Pâques.
Le chef bloquiste Yves-François Blanchet a reçu l'appui d'un de ses amis dimanche: le chanteur et viticulteur Mario Pelchat.
Il l'a reçu au pavillon de son vignoble à Saint-Joseph-du-Lac, dans la circonscription de Mirabel, qui devrait probablement rester bloquiste au scrutin du 28 avril.
Avant que M. Blanchet ne descende de son autocar de campagne, Mario Pelchat a timidement répondu à quelques questions des journalistes sur place.
«Je ne suis pas politicien», a-t-il prévenu.
«Si je n'avais pas voulu m'afficher, je ne vous aurais pas reçu ici», a-t-il concédé néanmoins en précisant qu'il appuie M. Blanchet parce que c'est un «ami» de longue date.
Et pour quelles autres raisons appuie-t-il le Bloc?
«Parce que je suis un fier Québécois et que je prône la richesse du pays et puis, ce qu'on apporte, nous, alors moi, j'y crois, tout simplement.»
Par la suite, M. Blanchet et sa suite, notamment son député sortant et candidat dans Mirabel, Jean-Denis Garon, sont entrés dans le pavillon, mais les médias n'étaient pas admis.
Plus tôt en journée, le chef bloquiste a fait campagne en Montérégie, dans la circonscription de Beauharnois-Salaberry-Soulanges-Huntingdon.
«Au lait du Québec!»
Toute la famille a levé son verre de... cidre, avec l'invité spécial, M. Blanchet, et sa députée, Claude DeBellefeuille.
Les Montcalm, producteurs laitiers depuis quatre générations, organisaient un brunch de Pâques dimanche dans leur petite cabane à sucre artisanale de 1900 entailles, à Saint-Louis-de-Gonzague, en Montérégie.
«J'ai de l'admiration pour ce que vous faites pour nous, a lancé Maurice, le patriarche. C'est notre vie, la gestion de l'offre.»
Ce système, qui assure un prix juste aux producteurs de lait selon leur coût de production, est menacé dans la guerre commerciale actuelle avec les États-Unis et M. Blanchet le défend sur toutes les tribunes.
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Le Bloc a même déposé un projet de loi pour protéger la gestion de l'offre qui a franchi toutes les étapes législatives jusqu'au Sénat, où il est resté bloqué.
M. Blanchet avait un horaire de campagne allégé en ce dimanche de Pâques.
Incidemment, toute aventure d'une caravane électorale à une petite cabane à sucre comporte sa part de risques.
L'autocar réservé aux médias qui suivent le chef est resté coincé, sans traction, en roue libre sur le terrain meuble. Il a fallu des chaînes et un tracteur pour le remorquer. Et il a même fallu scier une partie du toit d'un abri où du bois de chauffage était entreposé pour permettre au bus de manoeuvrer.
Mais, autre bévue, la caravane prévoyait prendre la traverse Hudson Oka, qui était fermée. Il a fallu un long détour.
Tous les partis s'engagent à défendre la gestion de l'offre dans une négociation avec les États-Unis, mais le Bloc réclame une protection intégrale enchâssée dans une loi. Car de nombreuses concessions ont été accordées au fil des négociations pour en arriver à des ententes de libre-échange, notamment avec l'Union européenne.
Le chef bloquiste a fait remarquer dimanche qu'au débat télévisé, son adversaire libéral, Mark Carney, avait manifesté son ouverture à l'adoption d'une loi pour protéger le système de gestion de l'offre.