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Le Parti conservateur propose les baisses d'impôt les plus significatives, a martelé Éric Duhaime.
Le chef conservateur Éric Duhaime reproche à François Legault de financer ses baisses d'impôt en les faisant payer par les jeunes, les prochaines générations — ce qu'il juge «irresponsable».
Le chef du Parti conservateur a rencontré une famille dans sa cuisine, à Trois-Rivières mardi, pour expliquer les baisses d'impôt qu'il propose dans le cadre de la présente campagne électorale.
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Il n'a pu s'empêcher d'écorcher au passage le chef de la Coalition avenir Québec, qui veut financer ses baisses d'impôt en puisant dans le Fonds des générations. C'est ainsi qu'il l'accuse d'hypothéquer l'avenir de la prochaine génération pour «acheter des votes» en vue du scrutin de 3 octobre prochain.
«Qu'il annonce des baisses d'impôt, je suis bien content», a d'abord affirmé M. Duhaime. Mais «prendre de l'argent dans les poches de la prochaine génération, c'est le boutte du boutte», s'est-il exclamé.
Le Parti conservateur propose les baisses d'impôt les plus significatives, a-t-il martelé, en ajoutant que son slogan «libres chez nous» ne vaut pas seulement pour les mesures sanitaires liées à la COVID, mais signifie aussi d'avoir plus d'argent dans ses poches pour faire ses propres choix.
Par exemple, l'exemption de base, propose le PCQ, passerait de 16 143 $ à 20 000 $. Les gens à faible revenu en bénéficieraient particulièrement, a-t-il souligné.
Pour le palier d'imposition de 20 000 $ à 46 296 $, l'impôt à payer baisserait de 15 % à 13 %. Pour le palier de 36 296 $ à 92 580 $, de 20 % à 18 %.
Selon les calculs qu'il a exposés, un célibataire qui a un revenu de 80 000 $ par an épargnerait 2144 $ d'impôt, sous un gouvernement conservateur, et un couple avec deux enfants qui a deux revenus de 80 000 $ épargnerait 4289 $, par exemple.
«C'est les plus importantes baisses d'impôt que le Québec a jamais proposées», a lancé M. Duhaime.
Quant à savoir comment le PCQ comptait financer ses baisses d'impôt, il a cité comme sources de revenus: l'exploitation du pétrole et du gaz au Québec, la diminution des dépenses, la réduction de la taille de l'État et la réduction des subventions aux entreprises.
Et pour ce qui est des subventions aux entreprises: «nous autres, les subventions aux multinationales... Qu'ils taxent des entreprises pour donner à d'autres entreprises, pour choisir des gagnants et des perdants, ça ne fait pas partie de notre philosophie politique», a conclu M. Duhaime.
Le Parti conservateur du Québec doit présenter son cadre financier plus détaillé «d'ici trois semaines».