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La prise de décision du gouvernement Legault quant aux rassemblements des Fêtes aura des répercussions majeures sur le moral des Québécois, selon la collaboratrice Marie-Ève Cotton.
Le variant Omicron et la hausse du nombre de cas de COVID-19 inquiètent dans la province, alors que le gouvernement Legault avait pourtant autorisé les rassemblements de 20 personnes en vue du temps Fêtes.
La situation pandémique semble présager que Québec reviendra sur sa décision pour un deuxième Noël consécutif et n’autorisera que les rassemblements de 10 personnes.
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La prise de décision du gouvernement Legault quant aux rassemblements des Fêtes aura des répercussions majeures sur le moral des Québécois, selon la collaboratrice Marie-Ève Cotton.
«C’est plus difficile pour l’être humain d’avoir des pertes que de ne pas avoir de gains, a expliqué la psychiatre, mercredi, sur les ondes de Noovo. Quand il y a de l’incertitude, il y aurait peut-être avantage à ne pas rien promettre et expliquer les raisons de l’incertitude.»
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.
En effet, donner de faux espoirs à la population et annuler le tout à quelques jours de Noël n’était pas la meilleure solution, estime Mme Cotton.
«Je pense que, psychologiquement, et pour le moral des troupes, c’est plus facile de ne rien se faire promettre même si c’est décevant de ne pas pouvoir avancer tout de suite, a-t-elle affirmé. De ne rien se faire enlever, ça serait mieux au niveau de la détresse psychologique et au niveau du respect des consignes.»
La psychiatre estime que le gouvernement aurait pu faire preuve de transparence et attendre avant d’augmenter la limite des rassemblements.
«À ce moment-là, on l’aurait vécu comme un gain et non comme une perte, mentionne-t-elle. Le gouvernement aurait pu donner les paramètres comme: “on va pouvoir aller à plus si le nombre de cas est en bas de tant, si le nombre d’hospitalisations est en bas de tant.»
Est-ce normal, qu’à ce stade-ci de la pandémie, que les gens de la province soient déprimés et amorphes? Bien sûr, croit Mme Cotton.
«C’est décevant, parce qu’après deux ans de pandémie, on a toujours un espoir que la prochaine vague soit la dernière, que le retour à la normale est imminent.»
Afin de garder le moral, la collaboratrice rappelle que les antidépresseurs naturels comme l’exercice physique et les interactions sociales sont essentiels pour garder le moral après deux ans de pandémie.