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«La stratégie israélienne est claire: c’est de faire très très mal aux Palestiniens pour qu’ils se conforment.»
La situation au Proche-Orient évolue rapidement, alors qu’Israël s’est emparé du poste frontalier de Rafah, le pont entre l’Égypte et Gaza pour le ravitaillement humanitaire.
«La stratégie israélienne est claire: faire très très mal aux Palestiniens pour qu’ils se conforment au dictat d’Israël», explique le professeur associé au département de sociologie de l’UQAM et spécialiste du Proche-Orient, Rachad Antonius.
M. Antonius estime que cette attaque mènera à plus de négociation.
«Les deux parties sont d’accord sur les grandes lignes», mais certains éléments bloquent toujours, explique M. Antonius.
Les deux côtés sont notamment d’accord pour un cessez-le-feu graduel et sur l’échange de prisonniers et d’otages.
Là où ça bloque, c'est que «le Hamas insiste pour qu’il y ait un retrait un peu plus sérieux d’Israël». Hamas souhaite reprendre plusieurs secteurs et villes, en plus de retrouver les maisons des Palestiniens dans le Nord.
Plus tôt mardi, la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a réprimandé Israël pour son opération militaire à Rafah et estime qu’une opération au sol pourrait avoir des conséquences catastrophiques.
«Ça a déjà eu des conséquences catastrophiques et il pourrait en avoir encore plus», renchérit M. Antonius.
Les Palestiniens survivent malgré le conflit grâce à l’arrivée de nourriture par des lieux stratégiques comme le poste frontalier de Rafah. De nouvelles attaques pourraient rendre l’accès aux vivres encore plus difficile et mettre en danger leur survie.
Voyez l’analyse complète dans la vidéo.