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«Ça ne fera aucune différence», estime Yves Boisvert, collaborateur de Noovo Info.
Est-ce que Donald Trump pourrait perdre des votes ou des appuis en raison des nouvelles allégations d'agression sexuelle dévoilées récemment par la mannequin Stacey Williams? «Ça ne fera aucune différence», estime le collaborateur de Noovo Info, Yves Boisvert.
Ce texte a été rédigé par l'équipe du pupitre de Noovo Info.
En entrevue au Noovo Info 12, Yves Boisvert rappelle que l'homme d'affaires et politicien n'en est pas à ses premières frasques en la matière.
«En 2016, trois semaines avant le jour de l’élection, on a entendu un enregistrement de Donald Trump disant que quand on est une vedette de la télévision on peut – et je ne reprendrai pas ici c’est mot – mais il a dit essentiellement "agresser une femme sans conséquence"», souligne le chroniqueur.
M. Boisvert souligne aussi que Trump a été reconnu responsable par un jury deux fois d'avoir agressé sexuellement une autre femme et que «ça n'a rien changé».
«S'ajoutent à tout ça de nombreuses allégations de femmes qui l'ont dénoncé publiquement. Est-ce que ça a changé quelque chose? Ça lui a été pardonné», affirme-t-il.
Non seulement les nouvelles allégations risquent de faire peu ou pas de tort à Donald Trump, Yves Boivert croit que des accusations officielles et une arrestation est très peu probables. «Permets-moi d'en douter», a-t-il affirmé lorsqu'il a été interrogé par Marie-Christine Bergeron sur cette possibilité.
«Il a été condamné au criminel au printemps, il a trois autres dossiers criminels devant lui, tout ça est extrêmement hypothétique à mon avis. Ça arrive tardivement aussi et ce n’est pas quelque chose qui est de nature de changer la campagne», précise-t-il.
Stacey Williams raconte que l’agression présumée se serait déroulée en 1993 à la fin de l’hiver ou au début du printemps. La mannequin avance que le candidat républicain à la présidentielle Américaine l’aurait approché et aurait mis ses mains «sur ses seins» et sur ses fesses. Mme Williams affirme être restée figée lors des faits allégués et avoir vu Donald Trump sourire à Jeffrey Epstein.