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Dénoncer nos mauvaises conditions de travail et s’inquiéter du futur de nos enfants sont des choses extrêmement «nobles et louables», mais...
Dénoncer nos mauvaises conditions de travail et s’inquiéter du futur de nos enfants sont des choses extrêmement «nobles et louables», mais lorsque les critiques à l’endroit du gouvernement font place à la vulgarité, la haine, voire la violence, c’est inadmissible, estime Claudine Potvin.
L’enseignante et chroniqueuse en éducation a montré du doigt certains comportements de parents d’élèves et de professeurs ayant partagé des messages qui aurait manqué «de classe et de civilité» sur les réseaux sociaux.
En tant qu’enseignant, nous avons le mandat d’être «les modèles de nos élèves», a lancé Mme Potvin sur les ondes de Noovo Info. «Il y a des limites à ne pas franchir.»
«Si une publication est remplie de haine et même de violence, il ne faut pas partager ça. Ça nuit vraiment à la profession», a déploré l’enseignante, mardi.
Mme Potvin a prévenu qu’il est possible qu’un élève aperçoive son enseignant sur les lignes de piquetage. Ils peuvent donc voir les slogans «peu chics» sur les pancartes.
«On peut être à bout, mais ça ne justifie pas le manque de classe et de civilité et de respect», a-t-elle réitéré.
La chroniqueuse en éducation s’est également penchée sur les messages d’insulte et les commentaires publiés sur les réseaux sociaux, où les fautes d’orthographe sont monnaie courante.
Sur la publication Facebook de Mme Potvin, la majorité des utilisateurs comprennent le problème et trouve que certaines limites «ne doivent pas être franchies».
«C’est la base. Le respect dans la communication, on apprend ça à nos enfants à la maternelle. Les bottines doivent suivre les babines», a-t-elle conclu.
À voir dans la vidéo.