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«On va l’éplucher de A à Z pour savoir c’était qui cet individu-là.»
Les accusations ont été déposées très rapidement dans le dossier du drame de Laval, qui a coûté la vie à deux jeunes enfants mercredi, lorsqu’un chauffeur d'autobus de la Société des transports de Laval (STL) a foncé dans une garderie.
Pierre Ny St-Amand, un homme âgé de 51 ans, est accusé de deux chefs de meurtre au premier degré, d'une tentative de meurtre, de deux voies de fait graves et de quatre voies de fait.
Aux dires de l’ancien inspecteur du Service de police de la Ville de Montréal, André Durocher, a relevé au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron les policiers ont encore beaucoup de travail devant eux.
«On continue à cumuler de la preuve. On a vu que les policiers de Laval étaient au domicile de l’individu. On va essayer de dresser son profil de la façon la plus précise possible. Si on a déposé des accusations, c’est parce qu’on avait au moins des motifs de croire qu’il avait commis ces infractions», a soulevé M. Durocher.
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Sur la scène de crime, les policiers vont notamment essayer de découvrir si le chauffeur était en accélération ou en décélération et à quelle vitesse il allait au moment de l’impact.
L’utilisation de l’autobus que conduisait M. Ny St-Amand sera également étudiée. «Comment il est venu en possession de cet autobus-là, est-ce qu’il a dévié de sa route. Il y a un paquet d’éléments qu’on va devoir aller chercher pour avoir un portrait de ce qui se passe», a expliqué André Durocher.
L’attitude de l’accusé au travail sera aussi scrutée. «Est-ce qu’il y avait eu des drapeaux rouges auparavant. Est-ce qu’hier, il est allé travailler, tout était beau et ce matin l’événement arrive?», a soulevé l’ancien inspecteur.
«On va l’éplucher de A à Z pour savoir c’était qui cet individu-là», conclut M. Durocher.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo ci-contre.