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Qu'a-t-on appris lors de ces trois dernières années?
Le 11 janvier 2020, la Chine déclarait son premier décès lié à la COVID-19. Trois ans plus tard, le Québec dresse un bilan de 17 774 morts en raison du virus, qui a ébranlé la planète.
Bien que la population a pris la menace au sérieux, les systèmes de santé du globe n’étaient pas prêts à ce qu’un virus se propage à une telle vitesse, se souvient le Dr Gaston De Serres en entrevue, mercredi.
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Le médecin-épidémiologiste à l’Institut national de santé publique du Québec mentionne que la population a toutefois apprise beaucoup de choses de cette pandémie.
«Mais on a plus de leçons dures que de choses très positives. Tous les systèmes de santé ont été mis à mal et souffrent encore au niveau des ressources humaines», a-t-il expliqué.
Dr De Serres souligne également que les systèmes de santé sont toujours secoués par la pandémie, alors que les patients «qui attendaient d’autres types de soins de santé» ont été et sont encore affectés.
Le médecin-épidémiologiste a également analysé la montée en flèche du nouveau sous-variant d’Omicron, le «Kraken», qui s’est grandement propagé aux États-Unis.
Selon le Dr De Serres, ce n’est plus qu’une question de temps avant que le Canada subisse les effets de ce sous-variant.
«À chaque 2-3 mois, on voit apparaitre de nouveaux sous-variants. On peut s’attendre à ce que ce sous-variant prenne une place plus importante comme on l’a vu aux États-Unis.»
À voir dans la vidéo.