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«Ça compte» | Une nouvelle protéine cultivée en laboratoire propulse l'industrie laitière
L'industrie laitière est en pleine évolution, notamment avec l'introduction d'une nouvelle protéine cultivée en laboratoire et approuvée par Santé Canada, la BLG.
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L'industrie laitière est en pleine évolution, notamment avec l'introduction d'une nouvelle protéine cultivée en laboratoire et approuvée par Santé Canada, la BLG.
Lundi soir au segment «Ça compte» du Noovo Info 22 avec Michel Bherer, l'expert en agroalimentaire Sylvain Charlebois a expliqué que la BLG est une vraie protéine.
«La différence c'est qu'au lieu d'utiliser une vache pour produire du lait, on oublie l'animal et on prend la plante. Par fermentation de précision — une technique de science alimentaire —, on est en mesure d'utiliser la biotechnologie pour reproduire une cellule laitière. C'est pas mal moins cher, beaucoup plus efficacement», a-t-il expliqué.
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Cette nouvelle protéine de lait pourrait d'ailleurs être la solution pour plusieurs personnes souffrant de cholestérol ou étant intolérant au lactose.
«Il y a 7 millions de Canadiens qui sont intolérants au lactose et qui évitent les produits laitiers. Avec ce nouveau produit, on peut jouer avec les enzymes pour permettre aux gens qui ont des intolérances de consommer ce genre de produits», a précisé Sylvain Charlebois.
Selon plusieurs, il s'agit d'une avancée prometteuse, notamment pour l'environnement, le bien-être animal et la santé.
«Beaucoup d'entreprises et d'investisseurs ont misé beaucoup sur cette nouvelle technologie depuis quelques années. On est au début d'une nouvelle ère au niveau de la production de protéines synthétiques», estime M. Charlebois.
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Pour d'autres, il y a évidemment plusieurs sources d'inquiétudes.
«Chez les consommateurs, il pourrait y avoir des hésitations [à consommer le produit], croit Sylvain Charlebois.
L'industrie en elle-même est par ailleurs sur le qui-vive.
«Les inquiétudes sont surtout au niveau de la gestion de l'offre, les producteurs laitiers auront leur mot à dire. Il y a 25 milliards de dollars de quota dans le système...», a précisé l'expert en agroalimentaire.
Voyez l'intervention complète de Sylvain Charlebois, expert en agroalimentaire, dans la vidéo tout en haut.
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