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Quel message envoie Bernard Drainville en joignant les rangs de la CAQ?
Quel message envoie Bernard Drainville en joignant les rangs de la CAQ, vendredi?
L’ancien député péquiste a tout d’abord causé une surprise en quittant son poste d’animateur de radio afin de rejoindre un parti politique, qui ne revendique pas l’indépendance.
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Aux yeux d’Yves Boisvert, la décision de Bernard Drainville de ne pas retourner avec le Parti québécois ne veut dire qu’une seule chose.
«Ce n’est pas juste un désaveu, c’est la fin du PQ», a lancé l’analyste politique sur les ondes de Noovo Info.
«Quand une vedette politique, qui a été au PQ, qui a marqué le PQ, revient en politique et choisit la CAQ, ça veut que ce véhicule-là, il est fini», a-t-il ajouté en entrevue au bulletin Noovo le Fil 17.
Selon les sources de Noovo Info, l'ex-ministre péquiste se présentera dans la circonscription de Lévis sous les couleurs de la CAQ aux prochaines élections provinciales, le 3 octobre.
Une annonce qui a suscité plusieurs réactions, dont la surprise de Déborah Cherenfant.
Je pense qu’on peut reprocher à Bernard Drainville de changer de couleur, mais il faut se questionner sur le choix de la CAQ et son chef d’avoir quelqu’un comme Drainville dans ses rangs», a-t-elle mentionné.
En joignant un parti qui se dit nationaliste, mais pas souverainiste, est-ce que cela fait désormais en sorte que Bernard Drainville est devenu fédéraliste?
«La CAQ, c’est un parti nationaliste axé sur la fierté et le développement du Québec, mais à l’intérieur du Canada», a répondu Yves Boisvert.
«Si on veut séparer le monde en deux, la souveraineté et le fédéralisme, c’est un parti fédéraliste. C’est évident qu’à son premier scrum, Bernard Drainville va devoir se prononcer là-dessus», a conclu l’analyste politique.