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Vous vous privez peut-être de sommes d’argent importantes.
Vous êtes parent et n’avez pas encore ouvert de Régime enregistré d’épargne-études pour votre enfant? Vous vous privez peut-être de sommes d’argent importantes. Et ce, même si vous pensez que vous n’avez pas les moyens d’épargner en vue des études post-secondaire de votre progéniture.
Le Régime enregistré d’épargne-études (REEE) est un véhicule d’épargne qui permet de mettre de l’argent de côté pour les études postsecondaire d’un enfant (qu’il soit le vôtre ou non). L’épargne fructifie alors à l’abri de l’impôt, en plus d’être bonifiée par des subventions gouvernementales pouvant dépasser 30%.
Pour chaque enfant, le gouvernement fédéral bonifie les cotisations au REEE par l’entremise de la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE). Cette subvention de 20% s’applique sur la première tranche de 2500$ de cotisations chaque année. C’est donc dire que le gouvernement fédéral déposera jusqu’à 500$ par année dans le REEE de votre enfant. Ce montant peut même atteindre 600$ par année pour les familles dont le revenu est inférieur à 53 359$ ou 550$ pour celles dont le revenu familial se situe entre 53 360$ et 106 717$.
Le plafond à vie est de 7200$ pour cette subvention.
En plus de la SCEE, les enfants québécois pour lesquels on souscrit à un REEE recevront un crédit d’impôt remboursable correspondant à 10% des cotisations, jusqu’à concurrence de 250$ par année. Comme la subvention fédérale, l’Incitatif québécois à l’épargne-études s’applique donc sur la première tranche de 2500$ de cotisations chaque année.
Les familles à faible revenu peuvent également bénéficier d’une bonification supplémentaire de 50$ par année.
Si votre revenu familial est inférieur à 53 360$ (ou à 67 079$ si vous avez 5 enfants), vos enfants pourraient être admissibles au Bon d’études canadien, un «cadeau» de 500$ versé dès la première année où un REEE est ouvert.
Les années subséquentes, si votre revenu demeure sous le seuil admissible, ce sont 100$ qui seront ajoutés au REEE, jusqu’au 15e anniversaire de l’enfant.
Au moment de retirer les sommes pour les études de l’enfant, les profits générés à l’intérieur du REEE et les subventions deviendront imposables pour celui-ci. «Mais tsé, quand on a 17 ans, c’est rare qu’on gagne 300 000$ par année», rappelle notre collaboratrice Gabrielle Gauthier-Veillette, conseillère en sécurité financière et présidente du cabinet d'assurances de personnes Adultes «Responsables» inc. L’impôt à payer est donc généralement négligeable, voire nul.
Quant aux sommes que vous avez cotisé, vous pouvez choisir de les laisser à l’enfant, ou de les récupérer, sans avoir à payer d’impôt supplémentaire.
Et le jour de ses 18 ans, le jeune investisseur avisé pourrait choisir de réinvestir les sommes de son REEE dans un compte d'épargne libre d'impôt pour l'achat d'une première propriété (CELIAPP), question de continuer de faire fructifier les sommes à l’abri de l’impôt, mentionne la conseillère en sécurité financière.