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«Il aurait pu rester en Allemagne, se réfugier dans un autre pays. Il a décidé de se réfugier en Russie, sachant très bien qu’il risquait non seulement sa liberté, mais sa vie», rappelle Yves Boisvert.
La mort d’Alexeï Navalny, l’un des principaux opposants politiques du président de la Russie, Vladimir Poutine, a créé une onde de choc à l’international.
Selon le collaborateur de Noovo Info Yves Boisvert, l’homme de 47 ans, qui purgeait au moment de sa mort une peine d’emprisonnement de 19 ans pour «extrémisme», était tout simplement «un héros des temps modernes».
«Il aurait pu rester en Allemagne, se réfugier dans un autre pays. Il a décidé de se réfugier en Russie, sachant très bien qu’il risquait non seulement sa liberté, mais sa vie. Il sentait que c’était son devoir, qu’il y ait une opposition au régime de Poutine», a rappelé le chroniqueur lors du bulletin Noovo Info 17 animé par Marie-Christine Bergeron.
Ce texte a été rédigé par l’équipe du pupitre numérique de Noovo Info.
L’épouse de Navalny, Yulia Navalnaya, a justement reproché au président russe et son régime d’avoir causé la mort de son mari, vendredi.
Au fil des ans, l’homme politique a talonné Vladimir Poutine, tentant d’être élu maire de Moscou et président, en plus d’organiser des manifestations et de lutter contre la corruption des institutions russes.
Yves Boisvert rappelle toutefois que Navalny était loin d’être le seul prisonnier politique en Russie. «Il y en a un autre qui est très connu, Vladimir Kara-Mourza. Il a été empoisonné deux fois et là, il est en prison pour 25 ans pour haute trahison, parce qu’il avait manifesté contre la guerre en Ukraine», a-t-il mentionné.
Pour l’intervention intégrale d’Yves Boisvert, voyez la vidéo.