La vente s’est conclue au montant de 400 millions de dollars US. Pourtant, Lowe’s avait fait ces acquisitions pour beaucoup plus, en 2016 — pour la somme de 2,3 milliards de dollars US, pour être exact.
Ça vaut donc la peine de se poser la question: pourquoi?
«Si on est Lowe’s, on veut se comparer à Home Depot, pis il faut avoir les mêmes marges. Pour maintenir les mêmes marges, il faut se débarrasser de ce qui coûte cher à gérer», a expliqué le comptable agréé Pierre-Yves McSween, en entrevue avec l’animatrice Marie-Christine Bergeron au bulletin Noovo Le Fil 17.
«Quand on se débarrasse d’un problème, il y a un prix à payer», a poursuivi le comptable.
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La compagnie privée américaine qui hérite de ce «problème» aura donc la mission de restructurer les activités de ces chaînes afin de faire monter la valeur et ainsi pouvoir revendre à profit dans quelques années.
Peu d’impacts pour les travailleurs québécois
M. McSween rappelle l’achat du Groupe St-Hubert par Cara, en 2016, où les activités au Québec sont restées, malgré une transaction vers une société américaine.
«C’est un peu comme St-Hubert. Vous avez Cara qui avait acheté St-Hubert pis là ç’a été revendu. Dans le fond, les activités qu’il y a ici demeurent, pis l’avantage, c’est qu’on a un siège social québécois», a-t-il souligné.
La clôture de l’opération devrait avoir lieu au début de 2023, sous réserve des conditions de clôture habituelles et de l’obtention des approbations des autorités de règlementation.