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Ce n’est pas surprenant, puisque 80% des employés de la construction seront en congé. La Sûreté du Québec (SQ) est bien au courant de cette réalité et déploiera donc plus de personnel sur les routes.
«On va avoir un effectif qui va être à un surcroît par rapport aux effectifs normaux. Ne soyez pas surpris, vous allez nous voir. Cet objectif est pour sensibiliser les gens à adopter un comportement qui est plus sécuritaire sur la route ainsi que sur les plans d'eau, puis aussi en sentiers», explique Nicolas Scholtus de la SQ.
Cette sensibilisation pourrait être la bienvenue, puisque les vacances de la construction représentent tristement la période la plus meurtrière au Québec. En moyenne, on compte près de 20 décès, 83 blessés graves et près de 1500 blessés légers
«Chaque année, malheureusement, on remarque cette tendance-là. Il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer le fait qu'il y a encore trop de victimes sur nos routes», convient Geneviève Côté, porte-parole de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ). Elle cible par exemple la fatigue, la conduite avec les facultés affaiblies, la distraction, les comportements imprudents et la vitesse.
«Augmenter sa vitesse de 20 kilomètres-heure sur 20 kilomètres, ça fait gagner deux minutes, mais ça fait augmenter ta consommation d'essence de 15 %», rappelle d’ailleurs le porte-parole de CAA Québec Simon Bourassa concernant ce dernier point.
La SAAQ fait toutefois valoir que la sensibilisation fonctionne, puisqu'on constate une amélioration du bilan routier de 2023 comparé à l'année précédente.
«On avait 380 décès par rapport à 398 en 2022. Et pour ce qui est des blessés, 28 060 blessés par rapport à 28 543 en 2022. Alors on voit que oui, il y a quand même une amélioration, mais elle est somme toute légère», relève Mme Côté, qui ajoute qu’il est nécessaire de continuer à sensibiliser.
La SQ rappelle d’ailleurs qu'il n'y a pas juste sur les routes où il faut être prudent, alors qu’il importe d’adopter des comportements sécuritaires dans les sentiers et sur les plans d'eau. M. Scholtus recommande par exemple de porter le gilet de sauvetage ou une veste de flottaison.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.