Les citoyens, qui réclament des changements immédiats, demandent au maire de Québec, Bruno Marchand, d’agir afin de régler le problème de stationnement provoqué par l’arrivée de la piste cyclable. Des commerçants déplorent par ailleurs que les camions de livraison n’aient plus d’espace pour se stationner.
Le conseil de quartier a déposé deux résolutions afin de régler la situation, soit louer 10 à 15 stationnements à l’église Saint-Sacrement ou retirer la piste cyclable du côté nord du chemin Sainte-Foy par un concept de voie partagée.
«On veut un marquage très défini au sol indiquant que c’est une voie partagée autant cycliste qu’automobiliste, a expliqué le président du conseil de quartier Saint-Sacrement, Bertrand Gemme. Il y aurait possibilité de mettre six stationnements et une zone bien définie pour un débarcadère pour les livraisons.»

La Ville refuse de reculer
Malgré les tollés, la piste cyclable demeurera telle quelle jusqu’à la fin de la saison, indique la Ville de Québec, qui ne reprendra le dialogue avec les résidents et les commerçants qu’à partir du mois de novembre.
«Il faut se laisser le temps de bien faire les choses», a lancé la conseillère municipale Catherine Vallières-Rolland.
Mais les partis d’opposition estiment que le maire Marchand n’a pas traité le dossier de la piste cyclable du chemin Sainte-Foy convenablement.

«Il est allé beaucoup trop rapidement. Il n’a pas consulté la population. Est-ce que les résolutions du conseil du quartier sont justifiées? Tout à fait», a répliqué Patrick Paquet, chef du parti Priorité Québec.
De son côté, le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, croit toutefois qu’une voie partagée met à risque les différents usagers de la route.
«Mais ça montre comment on n’a pas pensé aux commerçants dans l’application de ce projet», a-t-il ajouté.
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