Début du contenu principal.
L’une d’entre elles, la clinique Neovet, a vu le jour grâce à la vétérinaire almatoise Florence Deschênes.
Elle a elle-même pu constater les enjeux auxquels sont confrontés tant les patients que le personnel en soins vétérinaires.
«Ce n’est pas réaliste de penser qu’un vétérinaire peut travailler 90 heures par semaines, ces gens-là ont des vies, des familles. Ça fait en sorte que la fin de semaine et les soirs ce n’est pas toujours possible de voir un vétérinaire. C’est surtout pour les urgences de week-end ou de soir, c’est là, je pense, le problème majeur. Les gens sont fâchés, ils ne sont pas toujours doux avec le personnel vétérinaire, le personnel est surchargé, ça fait en sorte que ce n’est pas un bon cocktail, c’est émotif», raconte-t-elle.
Le manque de médecins vétérinaires au Québec est criant, particulièrement dans les régions.
«Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, dans les régions plus éloignées aussi comme la Gaspésie, la Côte-Nord, c’est un problème majeur. Ce sont des régions où, par la distance, il devient plus difficile [de consulter un vétérinaire]», mentionne le Dr Gaston Rioux, président de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec.
La plateforme virtuelle de Neovet permet aux propriétaires d’animaux d’entrer des informations sur l’état de santé de leurs bêtes et obtenir ensuite une recommandation, soit pour une consultation virtuelle ou pour un rendez-vous en personne.
Les détails dans le reportage de Jade Laplante.