Les gestes présumés de l’accusé, qui se seraient produits entre 2010 et 2020, concerneraient dix victimes différentes. Les faits allégués auraient eu lieu lors de compétitions de cheerleading à Québec, mais aussi en Floride, à Las Vegas et au Mexique. Certaines présumées victimes étaient âgées de moins de 16 ans au moment des faits.
Selon les chefs d’accusation, l’ex-entraîneur aurait eu des contacts sexuels avec des personnes de moins de 16 alors qu’il était en situation d’autorité ou de confiance et aurait incité des enfants à se toucher ou à toucher un tiers.
Il aurait également transmis du matériel sexuellement explicite à une personne d’âge mineur et d’avoir accédé à de la pornographie juvénile.
Six autres chefs d'accusation ont été déposés contre Matthieu Martel il y a environ deux semaines. L’ex-entraîneur fait donc face à un total de 35 chefs d’accusation concernant des gestes de nature sexuelle.
La procureure aux poursuites criminelles et pénales au dossier, Geneviève Corriveaux, s'est opposée à la remise en liberté de Matthieu Martel. Il reste donc détenu jusqu'à son enquête de remise en liberté la semaine prochaine.
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