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Les NFT demeurent méconnus chez la majorité des gens. Et pourtant, une jeune entreprise québécoise s’est embarquée dans le marché des NFT, et ce, dans le but éventuel de pouvoir acheter une concession de la Ligue nationale de hockey. Rien de moins.
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La question se pose: pourquoi cet objet virtuel peut-il prendre autant de valeur? Et surtout, qu’est-ce qu’un NFT?
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo qui accompagne ce texte.
En entrevue au bulletin Noovo Le Fil week-end, Thomas Sychterz, fondateur de Lipsweater, a répondu à ces questions, lui qui vendra des NFT sur le thème du hockey.
«C’est un certificat de propriété digitale. C’est basé sur une cryptomonnaie, qui n’est pas le Bitcoin, mais l’idée c’est qu’on a l’opportunité d’authentifier un objet digital», a expliqué l’ancien gardien de but de la NCAA, dimanche.
Ces objets virtuels uniques, souvent sous forme d’œuvres digitales, de memes ou encore d’albums de musique «donnent des droits et des privilèges» au sein des communautés NFT.
M. Sychterz a comparé l’achat d’un NFT comme l’achat d’une propriété ou de bien physique, même si un détenteur de NFT devient propriétaire d’un bien digital.
«C’est ça qui est assez révolutionnaire et qui ne va pas mal changer toute la façon qu’on interagit sur le web, a-t-il affirmé. On ne va plus aller sur des plateformes, on va interagir avec des plateformes, comme on peut acheter et louer des maisons. Maintenant on a l’occasion d’acheter des choses sur le web.»
Selon le fondateur de Lipsweater, plus de 5 G$ ont été investis dans la technologie NFT dans les 12 derniers mois.
«La technologie de la propriété digitale va rester et ça va changer comment on achète des voitures, comment on achète des maisons, a-t-il ajouté. Ça va vraiment révolutionner complètement. Mais ça va prendre du temps.»