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Le parti Action civique a demandé à M. Lafontaine de se retirer durant l’enquête du directeur d’Élections Québec, mais le conseiller a refusé.
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«Vous savez, si M. Lafontaine n’a enfreint aucun règlement et aucune loi, il pourra reprendre ses fonctions», a exprimé le chef d’Action civique, Jean-Claude Ayotte, qui souhaite toujours que le maire, Jean Lamarche, prenne la décision de retirer M. Lafontaine du conseil municipal.
Le conseiller Lafontaine aurait accepté un chèque de 200$ de l’entreprise Cimentier Laviolette qui est située à Trois-Rivières. Réalisant qu’il s’agissait d’un chèque provenant d’une entreprise, M. Lafontaine aurait remboursé la somme et aurait ensuite accepté un second chèque du même montant à titre personnel.
Dans le cadre de cette enquête, le directeur d’Élections Québec va dépêcher des enquêteurs pour rencontrer M. Lafontaine, le maire, l’entrepreneur en question et toutes autres personnes pertinentes pour la découverte de la vérité.
«Après, tout ça va être remis au procureur du directeur général des élections qui va décider la sanction qui pourrait être imposée», a expliqué l’analyste politique, Jean-François Aubin.
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Plusieurs élus de la municipalité sont également d’avis que M. Lafontaine devrait quitter temporairement ses fonctions durant le temps de l’enquête.
«Souvent, ce que les élus vont faire, que ce soit à tous les niveaux, municipaux, provinciaux ou fédéraux, ils vont se retirer temporairement» et attendre que le directeur général donne son verdict, a poursuivi M. Aubin. Selon l’expert, cette approche n’incriminerait pas M. Lafontaine, mais serait plutôt une preuve de bonne foi envers la procédure.
Cette situation met le maire de Trois-Rivières dans une situation délicate alors que ce dernier s’était empressé de défendre M. Lafontaine.
Voyez le reportage de Marc-André Pelletier dans la vidéo.