Chaque vendredi, depuis l’ouverture du centre Plasmavie de la rue King Ouest en 2016, elle se présente pour donner du plasma, qui sert entre autres à la fabrication de médicaments.
Les équipes sur place n’ont pas manqué de souligner cet important plateau. Mme Guibeault, qui était accompagnée de sa sœur pour l'occasion, explique avoir donné du sang pour la première fois avec son père, lorsqu'elle avait 16 ans. «J'ai fait 176 dons de sang et 324 dons de plasma », explique-t-elle. «Mon père m'a expliqué que c'est pour sauver des vies. Un jour, on peut en avoir besoin», a dit Manon Guibeault, alors qu'elle réalisait son 500e don.
Marc-Antoine Lavallée, chef des centres fixes d'Héma-Québec, explique que Manon Guibeault est la première femme en Estrie à tendre le bras 500 fois pour donner du sang.
«On sait qu'un don de sang permet de sauver jusqu'à quatre vie, donc si on cumule avec ça les dons de plasma, ça fait énormément de vies sauvées grâce à la générosité de Mme Guibeault», souligne-t-il.
La donneuse a sa chaise attitrée au centre Plasmavie de Sherbrooke chaque vendredi matin et est toujours la première arrivée, selon les dires de Marc-Antoine Lavallée.
«Ce qu'on cherche à aller chercher, c'est l'habitude des gens. De créer cette habitude-là et de revenir une fois que le premier don est effectué», explique M. Lavallée.
Après des années fastes en matière de dons pendant la pandémie liée à la COVID-19, le directeur des centres fixes d'Héma-Québec note une baisse de la participation citoyenne.
À titre d'exemple, un retard de 10% par rapport à l'objectif est observé actuellement pour l'année en cours, qui se termine en mars pour Héma-Québec. L'objectif pour l'année entière est de 19 500 dons de plasma en Estrie. Les citoyens sont donc invités à se présenter en grand nombre dans les différentes cliniques.