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«Toute loi sur l'avortement peut devenir une loi antiavortement. On pense que nous mettons un plancher, mais il s'agit d'un plafond. Une loi pourrait devenir une façon de limiter l'accès à l'avortement», croit-elle.
La Dre Geneviève Bois rappelle du coup que l'avortement est reconnu comme un soin de santé au Québec et qu'il est traité comme tous les autres soins de santé. «Tout encadrement supplémentaire viendrait mettre des limites», estime-t-elle.
La Dre Bois croit par ailleurs que l'accessibilité à l'avortement demeure un enjeu — même s’il est très loin des dérives de l'avortement aux États-Unis.
«Les points de services ne sont pas distribués partout au Québec de façon égale, les délais pour avoir accès au soin peuvent être de deux ou trois semaines, le nombre de rendez-vous peut aussi être problématique tout comme les plages horaires de rendez-vous», explique-t-elle.
Écoutez et voyez l'intégral de l'entrevue de la Dre Geneviève Biron au bulletin de mardi de Noovo Le Fil 22 dans la vidéo ci-contre.