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Le scénario est le suivant: cinq individus armés sont entrés dans l’école Saint-Vincent et ont semé la terreur. Plusieurs étudiants ont été blessés ou en état de choc dans cette simulation.
«On leur fait vivre une expérience qui, à travers les erreurs qu'ils vont faire, va leur permettre de rebondir», a expliqué le capitaine Alain Bernier du Service de police de la Ville de Québec. «C'est pour lorsqu''un événement majeur arrive sur le territoire, ils vont déjà avoir une avance.»
Des appels au 911 ont également été simulés. «On a simulé des appels en fonction des événements qui évolués», a précisé Annie Chrétien de l'amélioration continue au service 911. «Par la suite, on avait des simulations pour que les préposés puissent également pratiquer lorsqu'on a quelqu'un qui est confiné ou poignardé et les conseils de sécurité à donner.»
Bien qu’il s’agisse d’une simulation, l’opération a nécessité des mois de préparation et a monopolisé tous les services nécessaires à une cellule de crise d’envergure.
«Toute la sécurité civile s'est mobilisée, ainsi que plusieurs acteurs du CIUSSS, pour coordonner l'ensemble de l'événement », a mentionné Pascal Shannon, coordonnateur régional des services préhospitaliers d'urgence du CIUSSS de la Capitale-Nationale. «Il y a aussi uen certaine mobilisation au niveau des centres hospitaliers pour tester les mécanismes pour l'arrivée massive de patients.»
Voyez le reportage de Marie-Julie Couturier dans la vidéo.