Certains utilisateurs vont jusqu’à inciter les internautes à faire le minimum d’efforts au boulot, sans qu’ils se sentent pour autant coupables.
Louis-Philippe Bourdeau décortique le phénomène.
L’idée du «quiet quitting» ne serait pas de quitter littéralement son emploi, mais plutôt d’arrêter de s’épuiser au travail.
Le phénomène serait inspiré d’une tendance similaire née en Chine, le TangPing, qui signifie «Rester allongé».
Comment se manifeste le «quiet quitting» au Québec? Notre journaliste a rencontré deux experts pour en discuter.
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«La tendance est très populaire auprès des jeunes. Ce sont des enfants qui ont sans doute des parents, qui depuis fort longtemps, sont à bien des égards insatisfaits de leur emploi, ou qui attribuent une moindre valeur à leur emploi», explique le professeur émérite au département de sociologie de l’Université de Montréal Jacques Hamel.
Les jeunes ne cherchent plus strictement à répondre aux besoins des entreprises, ils espèrent que leurs compétences soient reconnues dans leurs entreprises.
Pour sa part, le président du Conseil du patronat du Québec, Karl Blackburn, estime que le phénomène ne risque pas de perdurer.
La pandémie aurait aussi eu son rôle à jouer dans l’émergence de la tendance.
Pour en apprendre davantage sur le «quiet quitting», visionnez la vidéo.