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Selon les données recueillies par l’agence Québec International, le salaire annuel moyen dans la Vieille Capitale est de 64 000$.
Or, le prix moyen d’une maison à Québec est de 405 000$, indique Ratehub.ca.
Le site hypothécaire ajoute que pour éviter que les paiements hypothécaires représentent plus de 40% du revenu, il faudrait plutôt un salaire annuel de 88 000$ pour être le propriétaire d’une maison.
Les jumelés (semi-détachés) de Québec – disponibles à un prix moyen de 335 000$ d’après Ratehub – seraient également trop dispendieux pour un travailleur moyen. Il faudrait plutôt un revenu annuel de 75 000$ pour ne pas se retrouver pris à la gorge.
La seule option sur le marché immobilier pour un salaire de 64 000$ demeurerait un condo, dont les prix moyens sont de 250 000$.
Un salaire de 60 000$ pourrait «théoriquement» suffire, mentionne RateHub, mais cela représenterait un pourcentage considérable du revenu annuel.
Les prix des appartements ont explosé depuis la pandémie dans la Capitale-Nationale. Selon Kijiji, qui calcule les loyers des logements à Québec, le loyer mensuel moyen aurait augmenté de 395$ par mois en seulement quatre ans, passant de 800$ en 2020 à 1195$ en juin 2024.
Le loyer actuel représenterait 36% du revenu d’un travailleur moyen.
Aux yeux de l’animatrice du Bureau d’animation et d’information sur le logement Nicole Dionne, ces données sont «hallucinantes».
«Quand on a des loyers élevés, on a de la difficulté à mettre de l’argent de côté, car la majorité de notre revenu va dans nos dépenses courantes», a-t-elle déploré lors d’un entretien avec Noovo Info.
Ainsi, un loyer excessivement élevé empêche plusieurs locataires de pouvoir quitter leur appartement afin d’accéder à la propriété individuelle, conclut Mme Dionne.
Voyez le reportage de Mathieu Boivin dans la vidéo.