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Selon la vice-présidente du comité exécutif de la Ville de Québec, Marie-Josée Asselin, des absences de brigadiers sont prévues pour 17 intersections, et ce, pour les deux prochaines semaines.
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Le vice-président du Syndicat des cols bleus, Luc Boissonneault, a pour sa part expliqué qu’en raison des problématiques liés à leur convention collective, les brigadiers souffrent d’un manque d’effectif «assez incroyable».
Le syndicat des brigadiers de la Ville de Québec explique que les négociations ne peuvent pas se régler du jour au lendemain. La présidente du syndicat Louise Nadeau affirme toutefois que les cols bleus et des brigadiers volontaires assureront un service dans les artères plus à risque.
De son côté, Céline Doderidge, brigadière scolaire depuis 44 ans, estime que de ramener les horaires précédents à 15h par semaine au lieu de 11h30 par semaine réglerait une bonne partie du problème.
«Ça serait mieux pour tout le monde. C’est pour notre protection, mais surtout pour celle des enfants», lance la brigadière.
«Il ne faut pas oublier qu’un brigadier se déplace quatre fois par jour et qu’il faut braver la température et le danger qu’on rencontre sur nos coins de rue», conclut Mme Nadeau.
Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo.