Chaque année au Québec, ce sont 6000 bébés qui naissent plus tôt que prévu et les nourrir avec le lait de leur mère peut faire une énorme différence dans leur développement.
«On sauve des vies avec du lait maternel, ce n’est pas pour rien qu’on dit que c’est le meilleur choix», souligne Ginette Mantha, fondatrice et directrice générale de Préma-Québec.
Or, l’allaitement d’un prématuré ou d’un poupon en sous-poids peut être tout un défi pour les nouvelles mamans. «Le lait doit être tiré aux trois heures lorsqu’on a un bébé prématuré qui ne vient pas au sein. C’est environ 8 fois aux 24 heures, ça fait plus de 50 fois par semaine ou encore 200 fois par mois», explique la fondatrice de Préma-Québec.
Voyez le reportage complet d'Alexandra Paré dans la vidéo.
Valérie Cournoyer, une Sherbrookoise, a donné naissance à une fillette d’environ 3lb. À l’hôpital, le personnel soignant lui explique que l’option numéro un pour le bien être de son bébé, c’est le lait maternel. En raison de plusieurs facteurs, ce n’était pas possible pour Valérie Cournoyer d’allaiter.
«On m’a offert de l’aide et j’ai réussi à tirer un peu de mon lait», précise toutefois la jeune mère.
Le projet Tire-lait pour préma, lancé par Préma-Québec a pour objectif d’offrir aux mamans qui ont un bébé prématuré un tire-lait dans les premières 24 heures de l’accouchement. Selon Mme Mantha, à ce jour 57 mamans ont eu accès à ces tire-laits.
«On a aussi fait affaire avec la banque de lait maternel de l’hôpital. Ce n’était pas mon lait, mais de savoir qu’il y a une autre maman qui venait m’aider, ça m’a enlevé un stress énorme et une culpabilité qui était inutiles», rajoute Valérie Cournoyer.
Sa jeune fille aura 18 mois dans quelques jours. Elle se porte bien et se «développe parfaitement», selon sa mère.
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