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Des unités mobiles se déplacent maintenant dans les différentes unités de l'établissement pour recréer toute sorte de cas qui peuvent survenir et pour préparer les équipes en conséquence.
«Ce qui est nouveau et intéressant, c’est qu’on on amène la simulation vers les unités vers les cliniques et vers les équipes», souligne Maia Siedlikowski, infirmière enseignante au Centre de simulation pédiatrique de l’Hôpital de Montréal pour enfants.
Le nouveau centre de simulation permettra, entre autres, de réduire le risque d’erreur qui peuvent s’infiltrer dans des cas complexes.
«On ne peut pas se permettre de pratiquer ce genre de simulation dans la vie réelle, on veut pratiquer en milieu simulé pour être prêt. Quand ça arrive pour vrai, on a d’excellentes performances des équipes», mentionne le Dr Esli Osmanlliu, urgentologue à l’hôpital de Montréal pour enfants.
Pour choisir un cas, les équipes vont vouloir prévenir. «On essaie de prévoir un cas qui va arriver bientôt pour se préparer», explique la directrice médicale du centre de simulation pédiatrique de l’Hôpital de Montréal pour enfants, la Dre Ilana Bank. Autrement, c’est pour se préparer à des cas qui sont rares et auxquels les équipes ne sont pas habituées.
Et après la simulation, place au débriefing, «une période très importante pour nous, ça nous permet de réfléchir aux processus, aux systèmes, aux gestes qu’on a posés et à leurs impacts», indique Maia Siedlikowski.
Afin que les exercices de simulation portent fruit le plus longtemps possible, le Dr Esli Osmanlliu pense qu’il en faut plusieurs fois par année. «Une seule fois, ce n’est pas suffisant, il faut absolument que ce soit soutenu dans le temps pour être capable d’acquérir et de préserver ces connaissances sur le long terme, parce qu’on ne sait jamais quand ça va arriver en vrai».
Voyez le reportage complet d'Emmanuel Leroux Nega dans la vidéo.