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Lors d’une rencontre avec les étudiants d’écoles secondaires, le Service de police de Sherbrooke (SPS) souhaite, via cette capsule, sensibiliser les jeunes aux risques d’envoyer et de distribuer des photos compromettantes.
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«Quand on est jeune, on est téméraire. On fait des actions qu’on ne pense pas aux conséquences, a lancé Régis Bernier, policier communautaire au SPS.
M. Bernier réitère l’importance des policiers dans les écoles afin de rassurer les jeunes.
«Ils ont honte de ce qui est arrivé, surtout quand on parle de photos compromettantes. Donc, parler à un policier, c’est très rassurant et c’est pour ça l’uniforme aussi, car ça les rassure et ils se sentent en sécurité. On leur donne des conseils et on les accompagne tout au long pour les rassurer», a-t-il ajouté.
«Un jeune homme qui transfère des photos d’une jeune fille dans une mauvaise position à ses collègues, ça a un impact sur la vie de cette jeune fille-là, a pour sa part expliqué le président de l’Association des directeurs de police du Québec, Pierre Brochet. Ce qui est malheureux avec internet, les images demeurent. Donc, on est très présents dans les écoles, on fait de la sensibilisation, des conférences.»
Le SPS travaille actuellement auprès de 12 écoles secondaires de Sherbrooke.
Sur place, la directrice adjointe du Service de police de Saint-Jérôme, Caroline Marchand, a également voulu s’adresser aux jeunes de l’Estrie.
«J’espère que c’est avec cette capsule, vous n’hésiterez pas à aller vers un policier, à dénoncer ce que vous pouvez vivre comme intimidation ou comme sextage, comme violence à caractère sexuel ou violence sous toutes ses formes», a-t-elle conclu.