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Chaque année, en janvier, le TAL propose aux propriétaires des barèmes de loyer permettant à ceux-ci de mieux s’orienter quand vient le temps de remettre les avis d’augmentation à leurs locataires. Cette année, l’inflation a été un facteur important pour justifier cette hausse inédite.
Voyez le reportage de Louis-Philippe Bourdeau présenté au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron.
Les associations de locataires dénoncent toutefois cette proposition, qu’elles jugent abusive, et rappellent qu’il ne s’agit que de propositions. Les propriétaires ne sont donc pas obligés de respecter celles-ci.
Crédit photo : Noovo Info
«Les locataires n’ont pas à absorber l’entièreté des coûts de l’inflation, parce que lorsque l’immeuble va être vendu, il va être vendu à un coût largement supérieur à son coût d’acquisition. Le locataire ne va rien récupérer», soutient le porte-parole du Regroupement des comités logement et des associations de locataires du Québec, Martin Blanchard.
De leur côté, les groupes de propriétaires qualifient de raisonnables les chiffres proposés par le TAL. Certains estiment que les investissements relatifs aux rénovations devraient davantage être considérés dans ce calcul.
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«L’inflation, dans le secteur de la construction, est de 7%. Donc, on se retrouve dans une conjoncture où tout le monde fait un petit bout de chemin. Ce qu’on dit, c’est que la formule actuelle de calcul du TAL n’encourage pas suffisamment l’investissement dans la rénovation et dans la préservation du parc locatif», estime le directeur aux affaires publiques de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec, Marc-André Plante.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.