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Explorant le réseau de la Société de transport de Montréal (STM), le collaborateur Hugo Meunier a constaté une forte présence de personnes en situation d’itinérance, dont certaines souffrent de problèmes de santé mentale à des stations achalandées telles que Bonaventure, l’une des dix stations sous surveillance par les autorités.
Malgré ces rencontres, Noovo Info en a déduit que le réseau demeurait sécuritaire.
La directrice générale de l’organisme Trajectoire Québec, Sarah V. Doyon, a souligné que le sentiment de sécurité des usagers et des usagères du métro s’est détérioré depuis quelques années, notamment depuis la pandémie, «mais les événements violents à l’intérieur du métro demeurent rares».
«C’est un reflet de ce que se passe dans la ville, avec la crise du logement et la crise des opioïdes», a-t-elle expliqué.
Mme Doyon avance qu’il ne faut pas que la population croie que le métro est un endroit dangereux.
«C’est un réseau très sécuritaire. J’invite les gens à continuer de prendre le métro», a-t-elle lancé.
La directrice générale de Trajectoire Québec admet toutefois que les plaintes et les témoignages faits auprès de la STM sont en hausse.
Questionnés par Noovo Info, plusieurs usagers voient toujours le métro de Montréal d’un bon œil.
«Mais ligne bleue, beaucoup d’itinérants. Ce n’est pas très sécuritaire, surtout le soir», a nuancé une femme à la sortie d’une station.
Voyez le reportage d'Hugo Meunier dans la vidéo.