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Depuis 2020, le nombre de signalements pour des chiens ayant un comportement potentiellement dangereux a doublé dans la région de Québec. C'est pourquoi l’administration Marchand veut notamment simplifier le processus d'enquête à la suite d'un signalement d'un chien à risque.
«On a vécu des événements dans les derniers mois [où] on sentait que notre réglementation manquait de mordant. […] À travers des dénonciations, on va prendre le temps de voir s’il est ou non à risque de commettre quelque chose pour blesser ou tuer une personne», a expliqué le maire Marchand.
Les propositions prévoient aussi que les chiens en question soient confiés à la fourrière durant l’enquête. L’évaluation de la dangerosité sera effectuée par un vétérinaire. En cas de récidive du chien en question, la Ville aurait la possibilité d’ordonner l’euthanasie du chien. Afin d'appliquer ces nouveautés, la Ville prévoit également embaucher un deuxième inspecteur en gestion animalière.
Du côté de l'opposition municipale, on comprend l'enjeu concernant la sécurité des citoyens, mais certaines questions demeurent sans réponses.
«Faire une enquête en comportement canin, je me demande en quoi ça consiste exactement. C’est surtout assurer la sécurité des gens, c’est ça le plus important. Je me questionne également. Aussi, c'est de voir si la Ville ne crée pas de complications pour des comportements qui ont toujours existé. On est en train de créer des responsabilités qui vont entraîner des dépenses», a soutenu Claude Villeneuve, le chef de l'opposition officielle à Québec.
Ces propositions seront discutées et votées en mars par le conseil municipal.
Voyez le récapitulatif de Mathieu Boivin au bulletin Noovo Info Québec.