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Actuellement, les arrondissements distribuent de manière presque automatique les permis de construction qui concernent leur territoire et ce que la Ville souhaite pour la saison estivale, c’est que chaque entrepreneur dépose ses intentions d’entraves et que tout soit centralisé.
«Ce plan devra comprendre l’espace occupé et les détours anticipés qui feront l’objet d’une analyse par le central et non seulement pas les arrondissements. On veut vraiment mieux coordonner», a indiqué la mairesse de Montréal Valérie Plante.
Voyez le reportage complet de Véronique Dubé dans la vidéo..
En supplément, la Ville souhaiterait que les fameux cônes orange n’apparaissent que 12 heures avant le début de chaque chantier et disparaisse 12 heures après la fin.
«Les premiers aspects qu’on a documentés c’est un nombre important de chantiers "fantôme". On doit trouver des solutions, si un arrondissement donne un permis pour cinq jours, ce n’est pas normal de voir un trottoir bloqué pendant trois semaines», a ajouté Valérie Plante.
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Les propositions de la Ville sont bien accueillies, par les intervenants de la chambre du commerce de Montréal qui ont longtemps mis de l’avant le problème. En janvier dernier la chambre de commerce avait d'ailleurs compté les cônes orange présents dans la métropole pour prouver à Valérie Plante que c’est le temps d’agir.
«Ce sont 94% des rues au centre-ville qui ont eu un chantier dans la dernière année», a précisé Michel Leblanc, président et chef de la direction de la chambre de commerce du Montréal Métropolitain.