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Cette hausse signifie qu’une maison dont la valeur moyenne était estimée à environ 260 000 $ en 2022 vaudra 415 000 $ en 2025.
«Certainement qu’au cours des 20 dernières années c’est la plus forte hausse qu’on a connue de l’histoire de Sherbrooke», a souligné Éric Du Perron, chef de division de l’évaluation à la Ville de Sherbrooke.
Qu’est-ce qui peut expliquer cette hausse? L’offre et la demande semblent avoir été déséquilibrée sur le territoire sherbrookois.
«Plusieurs gens qui sont venus de l’extérieur, de Montréal par exemple, qui ont acheté des propriétés en Estrie et de l’autre côté, très peu de propriétés à vendre sur le marché ce qui a fait un déséquilibre avec des situations de surenchères […]», explique M. Du Perron.
La directrice des finances à la Ville de Sherbrooke, Nathalie Lapierre, a toutefois voulu être rassurante pour les citoyens : la hausse de la valeur foncière des maisons «n’équivaut pas à une augmentation du compte de taxes de 44,5 %».
Il faut savoir également que Sherbrooke est loin d’être la seule ville du Québec à faire face à une hausse importante de la valeur des propriétés sur son territoire, c’est le cas aussi, entre autres, à Trois-Rivières (50,2 %), Longueuil (40 %) et Saguenay (37,4 %.)
Le conseil municipal de Sherbrooke débutera l’étude budgétaire dès vendredi et déposera une orientation le 25 octobre. Le budget 2025-2026 sera adopté en décembre.
Les détails dans le reportage de Laurence Frappier.