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Me Nada Boumeftah explique que l'homme demande sa libération conditionnelle en s’appuyant sur certaines démarches qu’il a faites en prison et sur sa bonne conduite.
«Il faut parler de recouvrir sa semi-liberté, parce qu'il séjournera dans une maison de transition», précise l'avocate criminaliste.
Me Boumeftah souligne qu'il y a plusieurs critères à prendre en considération lorsqu'il est question de libération conditionnelle et que le principal critère est «la protection du public».
« ll est question du risque de récidive. Est-ce que cet individu a compris la peine qu’il a reçue? La peine a-t-elle atteint les objectifs de sentence, c’est-à-dire de dissuader et de protéger le public?», précise-t-elle.
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Évidemment, l'histoire de la fillette martyre de Granby a fait grand bruit au Québec. Est-ce que les commissaires de la Commission des libérations conditionnelles seront étanches à l'opinion du public ? «Oui», croit Me Nada Boumeftah.
«C'est le crime commis par l'accusé qui influencera la décision des commissaires. Rappelons qu'il a plaidé coupable à une accusation de séquestration», souligne-t-elle.
En comparaison, la conjointe de l'homme -la belle-mère de la fillette martyre de Granby -, aussi impliquée dans cette histoire, a été déclarée coupable par jury de meurtre non prémédité. Elle a pris à perpétuité alors le père a écopé de quatre ans de prison.
Voyez l'intervention complète de Me Nada Boumeftah, avocate criminaliste, au bulletin de jeudi du Noovo Le Fil 22 avec Michel Bherer dans la vidéo ci-contre.