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«C’est difficile à expliquer sans que les émotions reviennent», a lancé Mme Nichols d’emblée, elle qui affirme avoir été égratignée par les évènements survenus après les dernières élections provinciales.
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La députée, toujours indépendante, a d’ailleurs révélé à l’animatrice Marie-Christine Bergeron en entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17 avoir été sollicitée par l’ensemble des partis politiques depuis qu’elle a été expulsée du caucus libéral.
Crédit photo: Noovo Info
L’ex-députée libérale raconte qu’elle s’attendait bel et bien à recevoir la troisième vice-présidence de l’Assemblée nationale, attribuée traditionnellement à la personne avec plus d’ancienneté.
«Je croyais que j’avais toutes les qualités pour bien remplir ce poste», se souvient-elle.
Mme Nichols dit avoir préalablement envoyé ses choix de dossiers à l’ancienne cheffe Dominique Anglade. Alors que son deuxième et troisième choix étaient respectivement les affaires municipales et les dossiers concernant l’Habitation, elle aura finalement hérité des transports — chose qui l’a grandement surprise. Après avoir refusé cette offre, Nichols a été expulsée du Parti libéral «sans raison ou sans motif valable», avait-elle précédemment expliqué dans une autre entrevue.
«On m’a imposé la pire sanction qu’un député ne peut pas avoir, celle d’être exclue de ton caucus. Et souvent, ceux qui ont été exclus de leur caucus, c'est pour des motifs graves», ajoute-t-elle.
Après avoir refusé cette offre, Mme Nichols lance de manière très émotive avoir vu à la télévision le député libéral Enrico Ciccone dire qu’elle n’était pas «une joueuse d’équipe».
Le 7 novembre 2022, Dominique Anglade remet sa démission à titre de cheffe du Parti libéral. C’est à Marc Tanguay, qui assurera l’intérim jusqu’à la prochaine course à la chefferie, de réparer les pots cassés avec Marie-Claude Nichols. Cette dernière affirme avoir rencontré M. Tanguay, qui lui a proposé un «moitié-moitié» à la troisième vice-présidence avec Frantz Benjamin.
«J’étais contente et tout était prévu le lendemain. Le point de presse était prévu le lendemain matin 10h», souligne Mme Nichols.
Finalement, cette annonce n’a pas semblé satisfaire M. Benjamin, qui aurait menacé de quitter le bateau à son tour.
«Marc m’a appelé plus tard dans la soirée pour me dire que ça ne fonctionnera pas, mais que je pouvais revenir au caucus», affirme Mme Nichols, qui a refusé l’offre.
Depuis ce chapitre, Mme Nichols n’a toujours pas pris de décision quant à un éventuel retour avec le Parti libéral, elle qui souhaite laisser la poussière des derniers évènements retomber.
«Je souhaite que 2023 soit meilleure que la fin de 2022», a-t-elle conclu.