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Voyez le reportage complet de notre journaliste Amélie St-Yves.
Les agriculteurs n’ont généralement pas de pouvoir direct sur les prix de leurs productions, qui peuvent être fixés par le système de gestion l’offre, ou par la bourse par exemple.
«On ne peut pas refiler la facture à nos clients ou autres, donc c’est le producteur ou l’entreprise qui écope», explique le président de l’UPA Mauricie Martin Marcouiller.
Les agriculteurs utilisent du diesel coloré, qui se détaille entre 2,04 $ et 2.06$ actuellement, contrairement au diesel à la pompe, qui est à 2,56$.
La situation est aussi particulièrement intense chez les camionneurs. Les chantiers du ministère des Transports du Québec pourraient d’ailleurs se retrouver paralysés prochainement si le gouvernement n’ajuste pas à la hausse les dédommagements pour l’essence.
«Nos camionneurs perdent environ 60 sous du litre à toutes les fois qu’ils font le plein de leurs camions. On passe 300-400 litres par jour. Ça fait un manque à gagner de 180$. C’est une question de survie, d’éviter la faillite, donc plusieurs vont serrer leurs camions et laisser passer la crise si rien n’est fait», lance pour sa part le directeur général de l’Association nationale des camionneurs artisans, Gaétan Légaré.
«Les détaillants faisaient moins d’un cent le litre hier, dans le coin de Trois-Rivières, aujourd’hui ils font autour de 6,5 cents le litre, ce qui est quand même très raisonnable et qui permet aujourd’hui de couvrir les frais d’exploitation», explique la PDG de l’Association des distributeurs d’énergie du Québec, Sonia Marcotte.
Elle précise toutefois que ce 6,5 cents le litre ne représente pas le profit, puisqu’on doit y déduire les frais d’exploitation, comme l’électricité, les installations et les employés.
N’en déplaise à plusieurs, le prix réaliste selon CAA-Québec est à 2,06$ le litre, soit 1 sou plus cher que ce qui était affiché à Trois-Rivières mardi.
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