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Le conseiller municipal à Sherbrooke a pris les rênes de la Ville après le départ en congé de maladie de la mairesse Évelyne Beaudin.
Devenir maire suppléant du jour au lendemain, c'est tout un défi. M. Kibonge, père d’un jeune enfant, a embarqué dans un train en pleine vitesse de croisière. «Maintenant, ça va bien», a-t-il souri dans une entrevue avec Noovo Info, mais il a dû «garder les yeux sur les rails», surtout avec les tensions qui ont affecté le conseil municipal cette année.
«Il y a des tensions parce qu’on est tous du monde passionnés», a expliqué le maire suppléant dans son bilan de l’année 2023. Maintenant, son but pour la suite, c’est de se concentrer sur les consensus possibles à la Ville pour faire avancer les choses.
«On se rend souvent compte que, 90% du temps, on est d’accord», constate-t-il. «C’est le petit 10% qui reste» qui peut s'avérer plus difficile.
«On va essayer d’être un peu moins émotifs pour avancer.»
M. Kibonge a senti que Sherbrooke a vécu une sorte de renaissance dans son centre-ville cette année, comme avec la réouverture de la rue Wellington sud, ce qui a redonné un certain dynamisme à la municipalité.
Maintenant, en vue de 2024, «un des gros projets sur lesquels on va travailler, ça va être le plan d’urbanisme».
«C’est l’un des plus grands pouvoirs: décider qu’est-ce qui va où, comment se développe un quartier donné», a souligné le maire suppléant. «Ce sera un enjeu qui débordera peut-même dans l’autre mandat.»
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.