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Le manque de personnel et l'augmentation du nombre d'enfants malades provoquent du délestage, ce qui implique de reporter des chirurgies.
L’Hôpital de Montréal pour enfants n’échappe pas à cette problématique, alors que l’établissement a déjà atteint sa capacité limite.
«On ne souffre pas de pénurie de personnel, on souffre de pénurie de personnel supplémentaire pour répondre à la demande supplémentaire», a relevé le Dr Robert Barnes, directeur associé des services professionnels à l'hôpital de Montréal pour enfants, au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron.
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Le Dr Barnes explique que son hôpital mise sur cinq niveaux de triage, allant du moins sévère, le P5, au plus sévère, le P1. «Les catégories dites P4 et P5 sont souvent celles des jeunes qui seraient mieux servis dans une clinique communautaire ou dans le bureau d’un médecin au lieu qu’ils attendent des heures et des heures dans une salle d’attente d’urgence», souligne-t-il.
Selon le Dr Barnes, le VRS est l’un des principaux facteurs responsables de l’engorgement des urgences ces dernières semaines. Toutefois, de plus en plus de cas d’influenza A sont observés.
Le directeur associé des services professionnels à l'hôpital de Montréal pour enfants admet que certaines familles se présentent aux urgences pour pallier les conséquences de la pénurie de médicaments pour enfants. Toutefois, ils se retrouvent souvent déçus, puisque les enfants ne sont souvent pas traités en priorité et doivent donc attendre longues heures.
«Si le Tylenol pour enfants ou autres produit n’est pas disponible à la pharmacie, s’il-vous-plaît, communiquez avec le pharmacien, il y a quand même des recettes qu’un professionnel peut bien calculer pour dépanner», soulève le Dr Barnes.
Le docteur déconseille fortement de faire soi-même cette intervention. «Il faut absolument que le calcul soit bon pour éviter des problèmes de toxicité, si on veut dépanner avec des produits pour adultes», avertit-il.